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YIDIA Vision

Vie religieuse de Véronique Giuliani

13 Janvier 2019 Publié dans #Vie des Saints

       Vie religieuse de Véronique.

 

  1. Sa vocation.

Orsola commença à exprimer ouvertement sa vocation à l’âge de 09 ans. Son désir était d’entrer dans un cloître. Ce désir s’accentua un an après quand elle fit sa première communion à l’âge de 10 ans. Un jour, elle entendit le Seigneur l’appeler  par son nom et lui dit : « Véronique, regarde-moi, pense à moi. Renonce à toutes les vanités du monde et tiens tous tes sens mortifiés ». Aussi, ses deux grandes sœurs se préparaient à entrer au cloître et quand celles-ci se préparaient, Orsola les voyait se mortifier. Sous leurs belles robes, elles portaient des cilice. Orsola les envia. Mais le père préparait un autre avenir pour sa fille. Il préparait à Orsola un mari digne de sa beauté et aussi comment il allait lui léguer ses biens. Mais l’insistance de sa fille pour le cloître le déçût. Heureusement comme il l’aimait, il ne pouvait pas prendre de décision ferme contre elle. Il entreprit donc une politique pour détourner sa fille de sa vocation. Il commença par l’emmener dans les lieux publics, dans les palais et organisant régulièrement chez lui des ripailles pendant lesquelles, il invitait les jeunes de la ville pour que chacun selon son zèle et ses astuces, puisse conquérir le cœur de la dulcinée. Tous échouèrent. La jeune fille disait : « mon époux c’est le Christ et lui seul ». Le démon aussi s’engagea et échoua de même. Finalement, le père impuissant face à la décision de sa fille, accepta.

  1. Son pré-noviciat.

On avait réussi à trouver deux licences pour Orsola mais, elle, désirait une règle pus austère. Après des négociations avec l’Evêque du lieu et les capucines de Cita di Castello, Orsola reçut le Saint Cordon et doit attendre trois mois avant d’entrer au couvent. Ce fut un moment de dures épreuves. En effet, quand les gens virent Orsola revenir de Mercatello avec le saint cordon, c’était la grande désolation. Les gens pleurait cette beauté qui allait bientôt s’enterrer vivante dans un cloitre. Les soupirants tentèrent leurs derniers efforts. Les tentations devinrent plus vives. Même ses sœurs (qui n’étaient pas encore au couvent), désolées de la voire s’éloigner, essayèrent de la dissuader. « Tout l’enfer était déchainé contre moi » écrit-elle. Alors vint son grand jour.

Le 28 septembre 1677, Orsola à peine âgée de 17 ans revêtit l’habit religieux parmi les capucines de Citta di Castello. Ce jour-là, riches et pauvres, vieux et jeunes, beaux et laids, tous étaient là et formaient une belle foule. Certains étaient là comme invités, d’autres pour voir disparaitre à tout jamais celle qu’ils portaient dans leurs cœurs et d’autres encore, les plus ambitieux des soupirants, pour tenter leurs dernières flèches. Ils avaient l’espoir de l’arrêter au seuil du couvent par une dernière supplication. Mais l’épouse du Christ dont les gens tombaient en extase à la seule vue de sa beauté, illuminée tel un soleil de midi s’apprêtait à franchir le seuil. Les soupirants, désolés de la voire encore plus belle, se frayèrent un chemin jusqu’à elle et lui dirent : « Orsola, c’est le moment, tu peux encore dire non, tu peux encore revenir à la vie. Oui, tu peux encore te sauver ». C’était peine perdue. Elle se retourna et dit : «  Adieu monde ! Je t’abandonne à jamais » et la mère abbesse ferma la porte derrière elle. Mais Véronique affirma après que ce fut un moment de grandes tentations.

  1. Son Noviciat.

Orsola entra donc au couvent des capucines le 28 octobre 1677. Elle reçut l’habit des mains de l’évêque et celui-ci imposa le Nom de Véronique qui veut dire ‘’vraie icône’’ ou vraie image. Nom doublement prophétique car la jeune fille devrait vraiment, comme la première Véronique, aider le Seigneur et servir dans sa passion. Aux premières heures,  tout le monde l’admirait. Mais la contradiction ne tarda pas. Elle se rendit compte qu’elle était enfermée dans de hauts mûrs pour toute sa vie. On la soumettait à de travaux durs et certaines consœurs étaient jalouses de ses vertus spirituelles et intellectuelles. Elle était la plus farouche, une novice qui était entrée au couvent avec Véronique et qui allait voir les supérieures pour commenter les défauts de Véronique sans oublier les mensonges extravagants. Le drame est que les supérieures croyaient en cette dernière et commencèrent à détester Véronique. Cette novice possédée la battait même souvent et l’injuriait en publique. Mais Véronique restait humble et s’efforçait d’être plus proche de cette dernière. Elle priait le Seigneur chaque jour pour cette novice. Véronique passa des mois de souffrance vue que ses supérieures étaient toujours contre elle. La supérieure l accusa un jour d’entretenir des relations affectives indignes avec son confesseur et lui interdit de le voir désormais jusqu'à nouvelle ordre. Elle en souffrit vraiment, mais avec la prière, son fardeau devint léger. On prolongea son noviciat car il n’y avait pas de candidate or toutes les chambre devaient être occupée.

 

  1. Sa profession religieuse et responsabilité.

Véronique fit sa profession religieuse le 01 Novembre 1678. Elle commença la vie religieuse avec les responsabilités de cuisinière, infirmière, sacristine jusqu’au jour elle fût nommée maîtresse des novices le 17 septembre 1688. Rôle qu’elle jouera jusqu’au 18 Septembre 1691. Elle commença à écrire le journal de sa vie de 22.000 pages le 12 Septembre 1693. Du 03 Octobre 1694 au 21 Mars 1698, elle est  de nouveau maitresse des novices. Le 05 Avril 1716, elle est élue abbesse, tâche qu’elle exercera jusqu'à sa mort.

 

 

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